À la fin du XIXe siècle, les moteurs à gaz stationnaires étaient lubrifiés avec des huiles de base sans additifs pour améliorer les performance et protéger les pièces mécaniques des moteurs. Le lubrifiant était appliqué aux pièces à lubrifier par une pompe, un goutte-à-goutte ou par un mécanicien équipé d’une burette à huile. On ignore la fréquence à laquelle il fallait changer l’huile ou remplacer des pièces mécaniques, mais aujourd’hui, ces deux facteurs sont extrêmement importants dans le secteur énergie où la disponibilité immédiate et l’efficience des moteurs sont des exigences essentielles.
Comment est-ce que Q8Oils concentre ses activités de recherche et développement pour obtenir :
- des moteurs plus propres,
- des intervalles de vidange d’huile plus longs,
- un coût total d’exploitation plus faible.
Le développement R&D des produits consiste à trouver l’équilibre parfait pour une application spécifique et à résoudre le conflit entre la longévité du TBN de l’huile et sa teneur en cendres sulfatées. Le pouvoir solvant est directement lié au niveau de substances insolubles que l’huile peut retenir avant qu’il n’y ait une dégradation de la basicité. Les cendres sulfatées, dont les détergents constituent l’un des plus grands contributeurs, sont des résidus provenant de la combustion du lubrifiant. Auparavant, une teneur en cendres plus élevée entraînait forcément la formation d’un dépôt plus important qui se traduisait par des moteurs encrassés et des coûts de maintenance plus élevés. Grâce à ses efforts de recherche actuels, Q8Oils a démontré que cela n’était plus une contrepartie à subir. L’exigence des motoristes qui souhaitent des moteurs plus propres et celles des clients exploitants qui demandent des intervalles de vidange plus longs peuvent être enfin atteints à l’avantage des deux parties.
Quand l’huile de base a été sélectionnée, les services de recherche et développement de Q8Oils, qui emploient plus de 40 scientifiques et assistants en Italie et aux Pays-Bas, peuvent opérer. L’équipe R&D utilise les dernières technologies qui consistent à ajouter des quantités maitrisées d’additifs chimiques afin d’obtenir les caractéristiques requises et in fine améliorer l’efficience du moteur.
Contrôle de l’oxydation et de la nitration
La présence d’azote et d’oxygène dans des conditions de pression et de température élevées entraîne une augmentation de la viscosité de l’huile et de la production d’acides organiques faibles. Un contrôle maitrisé de l’oxydation prolonge la durée de vie de l’huile et maintient la propreté des pistons, réduit la formation de laque sur les pistons et les chemises, et prévient les dépôts sur les gorges de segment. La prévention de la nitration retarde la réaction de l’huile avec l’oxyde nitreux (NOx) résultant de la combustion et limite le développement des boues, de la rouille et de la corrosion.
Le contrôle maitrisé de l’oxydation prolonge la durée de vie de l’huile et maintient la propreté des pistons, réduit la formation de laque sur les pistons et les chemises, et prévient les dépôts sur les gorges de segment.
Solubilité
Les additifs détergents et dispersants empêchent la formation de dépôts sur les surfaces métalliques du moteur en neutralisant les acides créés pendant le processus de combustion.
L’oxydation ou la contamination qui se produisent tout au long du vieillissement de l’huile entraînent la formation de boues, de vernis et de résines insolubles qui adhèrent aux surfaces. Cela risque de réduire ou colmater les canaux de lubrification et d’endommager les composants internes du moteur.
Contrôle des dépôts
Les produits Mahler de Q8 font appel à des additifs métalliques pour améliorer les performances de l’huile en réduisant l’usure due aux frictions et en maintenant l’indice de base. En brûlant dans la chambre de combustion, ces additifs forment des cendres qui empêchent la soudure moléculaire des surfaces métalliques chaudes en contacts et assurent ainsi une protection contre la récession des sièges de soupapes.
Le problème de la formation de dépôts, c’est qu’une trop grande quantité de dépôts provoque un phénomène d’auto-allumage qui diminue la productivité et le rendement du moteur. Q8 a donc développé un test permettant de démontrer la tendance d’une huile à former des dépôts nocifs dans la chambre de combustion et à déterminer le moment à partir duquel l’auto-allumage se produit.